Chartres!!!


Diese Stadt war ein wichtiges Zwischenziel auf meiner Reise, genauso wie Fontainebleau oder Bar-le-Duc – vielleicht noch etwas wichtiger. Denn meine Reiseroute von Neufahrn nach Broons führt genau an der Kathedrale von Chartres vorbei, die ich zum ersten und letzten Male vor 45 Jahren gesehen hatte. Ich war damals schon sehr beeindruckt!

Aber der Reihe nach: Ich hatte gestern in Béville-le-Compte schon die Gelegenheit, einen Busfahrplan zu fotografieren, der mir für heute Morgen die Linie verrät, die mich von Chartres aus wieder zum gestrigen Endziel bringt. So bin ich heute früh von Richarville nach Chartres gefahren, habe am Bahnhof den 15er Bus von Rémy genommen (ein netter Herr vom Tabakladen hat mit erklärt, dass es zwei Busunternehmen gibt, die aber verschiedene Linien fahren…), und wurde so nach einer guten halben Stunde Fahrt wieder in Béville abgesetzt.

Eine blühende Glyzinie bringt etwas Farbe in den Alltag

Ich hatte die Route schon ausgekundschaftet, und eine gute Alternative zur D 24 gefunden. Es war etwas holprig, aber ein Wiesen- und Feldweg weitab von der Teerstraße. Es ging schnurgerade auf Houville-la-Branche zu, dann musste ich auf die D 24 bis Nogent-le-Phaye, und dort am Ortsende gab es wieder einen schönen Feldweg, der teilweise sogar wieder durch einen Wald führte. Der Wermutstropfen: Er endete an der D 910, die ich heute Morgen schon gefahren bin.

Insgesamt einer der bisher langweiligsten Tage – bis Chartres kam!! Die Beauce ist eintönig, nur gepflügte und gegrubberte Felder, kaum Sträucher oder gar Bäume – kurzum, es gab nicht viel zu Fotografieren. Wenigstens ein paar Blumen brachten den einen oder anderen Farbtupfer!

Zumindest in Houville-la-Branche schien es früher ein Schloss gegeben zu haben, dessen Funktion heute sich mir nicht erschloss.

Hinter Gittern – das Schloss von Houville-la-Branche

Aber bereits 5 km vor dem Zentrum von Chartres erblickte ich sie zum ersten Mal – die Kathedrale Nôtre-Dame. Sie ist das Urbild einer gotischen Kathedrale, weil sie als einzige Kathedrale Frankreichs nie zerstört wurde. Selbst der Bildersturm der Hugenotten oder die französische Revolution gingen an ihr spurlos vorüber.

Etwa 5 km vor der Ortsmitte taucht die Kathedrale auf…

Auf einem Hügel erbaut in beträchtlichen Dimensionen ist sie schön von weither sichtbar. Die D 910 läuft geradewegs auf sie zu. Da die Stadt drum herum relativ klein ist und die Häuser niedrig, thront sie regelrecht über der Stadt. Chartres wird von der Eure durchflossen, die sich im Stadtgebiet in mehrere Arme teilt. Der Bau der Kathedrale hat etwa 1194 begonnen (das ist das Geburtsjahr von Federico II) und wurde 1260 vollendet. Die Ausmaße lassen sich sehen: Über 130 Meter lang und 64 Meter breit!

…und hier noch einmal von nah – ein Wunderwerk! Nie zerstört, wie sie die Bewohner vor 800 Jahren sahen

Das geniale an gotischen Kirchen sind immer die Fenster, aber in Chartres ganz besonders: Die 176 Fenster sind fast a l l e im Original erhalten – welcher Schatz!!!

Die Westseite im Abendlicht…
… und das Hauptportal….

Deshalb: Genug der Worte, man muss die Bilder wirken lassen…

Die Koordinaten:            Broons 305 km

                                          Neufahrn i.NB: 873 km

Und mittlerweile bin ich auf dem 1. Längengrad angekommen: 1.4840 Grad östliche Länge

Neufahrn i.NB liegt auf dem 12. Längengrad (exakt 12.1911929 östliche Länge)


2 Antworten zu “Chartres!!!”

  1. Was Charles Péguy schreibte:

    Poême
    Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres
    Etoile de la Mer, voici la lourde nappe ,
    Et la profonde houle et l’océan des blés
    Et la mouvante écume et nos greniers comblés,
    Voici votre regard sur cette immense chape

    Un sanglot rôde et court par delà l’horizon.
    A peine quelques toits font comme un archipel.
    Du vieux clocher retombe une sorte d’appel.
    L’épaisse église semble une basse maison.

    Vous nous voyez marcher sur cette route droite,
    Tout poudreux, tout crottés, la pluie entre les dents.
    Sur ce large éventail ouvert à tous les vents
    La route nationale est notre porte étroite.

    Nous allons devant nous, les mains le long des poches,
    Sans aucun appareil, sans fratras, sans discours,
    D’un pas toujours égal, sans hâte ni recours,
    Des champs les plus présents vers les champs les plus proches.

    Tour de David voici votre tour beauceronne.
    C’est l’épi le plus dur qui soit jamais monté
    Vers un ciel de clémence et de sérénité,
    Et le plus beau fleuron dedans votre couronne.

    C’est la gerbe et le blé qui ne périra point,
    Qui ne fanera point au soleil de septembre,
    Qui ne gèlera point aux rigueurs de décembre,
    C’est votre serviteur et c’est votre témoin.

    Nous arrivons vers nous de Paris capitale.
    C’est là que nous avons notre gouvernement,
    Et notre temps perdu dans le lanternement,
    Et notre liberté décevante et totale!

    Nous arrivons vers vous de l’autre Notre Dame,
    De celle qui s’élève au cœur de la Cité
    Dans sa royale robe et dans sa majesté,
    Dans sa magnificence et sa justesse d’âme.

    Ce Pays est plus ras que la plus rase table .
    A peine un creux du sol, à peine un léger pli.
    C’est la table du juge et le fait accompli,
    Et l’arrêt sans appel et l’ordre inéluctable.

    Mais vous apparaissez, reine mystérieuse,
    Cette pointe lâ-bas dans le moutonnement
    Des moissons et des bois et dans le flottement
    De l’extrême horizon ce n’est point une yeuse,

    D’ici vers vous, ô reine, il n’est plus que la route.
    Celle-ci nous regarde, on en a bien fait d’autres.
    Vous avez votre gloire et nous avons les nôtres.
    Nous l’avons entamée, on la mangera toute.

    Quand nous aurons quitté ce sac et cette corde,
    Quand nous aurons tremblé nos derniers tremblements,
    Quand nous aurons râlé nos derniers râlement,
    Veuillez vous rappeler votre miséricorde.

    Nous ne demandons rien, refuge du pécheur,
    Que la dernière place en votre purgatoire,
    Pour pleurer longuement notre tragique histoire,
    Et contempler de loin votre jeune splendeur
    Etoile de la Mer, voici la lourde nappe ,
    Et la profonde houle et l’océan des blés
    Et la mouvante écume et nos greniers comblés,
    Voici votre regard sur cette immense chape

    Un sanglot rôde et court par delà l’horizon.
    A peine quelques toits font comme un archipel.
    Du vieux clocher retombe une sorte d’appel.
    L’épaisse église semble une basse maison.

    Vous nous voyez marcher sur cette route droite,
    Tout poudreux, tout crottés, la pluie entre les dents.
    Sur ce large éventail ouvert à tous les vents
    La route nationale est notre porte étroite.

    Nous allons devant nous, les mains le long des poches,
    Sans aucun appareil, sans fratras, sans discours,
    D’un pas toujours égal, sans hâte ni recours,
    Des champs les plus présents vers les champs les plus proches.

    Tour de David voici votre tour beauceronne.
    C’est l’épi le plus dur qui soit jamais monté
    Vers un ciel de clémence et de sérénité,
    Et le plus beau fleuron dedans votre couronne.

    C’est la gerbe et le blé qui ne périra point,
    Qui ne fanera point au soleil de septembre,
    Qui ne gèlera point aux rigueurs de décembre,
    C’est votre serviteur et c’est votre témoin.

    Nous arrivons vers nous de Paris capitale.
    C’est là que nous avons notre gouvernement,
    Et notre temps perdu dans le lanternement,
    Et notre liberté décevante et totale!

    Nous arrivons vers vous de l’autre Notre Dame,
    De celle qui s’élève au cœur de la Cité
    Dans sa royale robe et dans sa majesté,
    Dans sa magnificence et sa justesse d’âme.

    Ce Pays est plus ras que la plus rase table .
    A peine un creux du sol, à peine un léger pli.
    C’est la table du juge et le fait accompli,
    Et l’arrêt sans appel et l’ordre inéluctable.

    Mais vous apparaissez, reine mystérieuse,
    Cette pointe lâ-bas dans le moutonnement
    Des moissons et des bois et dans le flottement
    De l’extrême horizon ce n’est point une yeuse,

    D’ici vers vous, ô reine, il n’est plus que la route.
    Celle-ci nous regarde, on en a bien fait d’autres.
    Vous avez votre gloire et nous avons les nôtres.
    Nous l’avons entamée, on la mangera toute.

    Quand nous aurons quitté ce sac et cette corde,
    Quand nous aurons tremblé nos derniers tremblements,
    Quand nous aurons râlé nos derniers râlement,
    Veuillez vous rappeler votre miséricorde.

    Nous ne demandons rien, refuge du pécheur,
    Que la dernière place en votre purgatoire,
    Pour pleurer longuement notre tragique histoire,
    Et contempler de loin votre jeune splendeur

    Charles Péguy

    Guten Tag, Hans.
    Du hast das bis jetz schœn geschaft.
    Macht so weiter…

  2. Hallo Hans, ich habe leider heute erst Deinen Bericht zu Chartres gelesen. Wie Dir ist es vor 45 Jahren auch den beiden Miturlaubern ergangen. Der Urlaub hat bis heute seine Eindrücke hinterlassen. Weiterhin viel Spaß und gute Orientierung. Ich freue mich immer auf Deine Reiseberichte. Servus.

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